Robert Combas

1957 (France)

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Signature de Robert Combas

Biographie

Robert Combas est né à Lyon en 1957. Les encyclopédies et les histoires de l’art associent son nom à la « Figuration Libre ». Mais, au-delà de l’étiquette, on peut aussi le voir comme un baroque lyrique, autrement dit : un peintre compagnon de route et de fortune de Dionysos, le dieu des vignes, du vin, de l’ivresse, de la fermentation, de la danse, de la folie, de la transe, des substances vitales (sang, sperme, sève, lait), des animaux puissants (taureaux, boucs, béliers), de l’extase, de la végétation luxuriante, de la musique percussive, mais également l’inventeur de la tragédie et de la comédie, donc du verbe sculpté. Comme Dionysos, il chevauche le tigre et prend donc chaque jour le risque de se faire dévorer par son art. Sa peinture est l’une des plus dionysiaques de l’histoire de la discipline.
Si Robert Combas dispose d’un véritable ancêtre dans l’histoire de l’art, c’est bien l’artiste anonyme qui dessine et peint des odyssées dans les cavernes préhistoriques à la lumière jaune des torches et aux parfums sauvages de lampes à graisse animale. Il suffit de voir l’homme se détournant de son chevalet, ecce homo, et l’on imagine sans peine qu’un peu plus négligemment coiffé, déshabillé, vêtu d’une peau de bête, barbu, crasseux, poilu, Robert Combas ne déparerait pas dans une horde primitive de l’époque magdalénienne. Combas est un chamane, il peint comme un chamane, il pense comme un chamane, il vit comme un chamane.

Michel Onfray. TRANSE EST CONNAISSANCE – Un chamane nommé Combas

Robert Combas a exposé dans de nombreuses galeries d’art, ainsi que dans de célèbres musées et institutions françaises et internationales. En 2003, il expose à la Galerie Laurent Strouk, qui promeut son œuvre, de pair avec la Galerie Guy Pieters. En 2005, nous le retrouvons à Venise pour « Mots d’Oreille », Magazzini del Sale. En 2006, il est au Séoul Museum of Art, puis au Grand-Palais. La Fondation Van Gogh d’Arles et la Maison Européenne de la Photo à Paris le reçoivent en 2008, la Fondation Mudima de Milan en 2010. En 2012, le Musée d’Art Contemporain de Lyon lui consacre une rétrospective intitulée « Greatest Hits », jouant sur la double carrière de musicien et artiste de l’enfant du pays. Puis le Palais du Tau de Reims, le Palais de Tokyo (avec Michel Houellebecq), la Fondation Grimaldi de Monte-Carlo (rétrospective Combas en 2016), ainsi que la Collection Lambert d’Avignon en 2017 exposent ses œuvres. On le retrouve aujourd’hui dans de grandes collections contemporaines, et notamment dans celles de plusieurs musées coréens.

Robert Combas continue d’exposer et de produire un travail basé sur sa perception du réel, des actualités, et de l’humanité, dans le style graphique qui a fait sa renommée, à l’orée du Street Art et de l’art primitif.